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Certes, l’éolien et le photovoltaïque sont des sources d’énergie variables et intermittentes. Selon l’ADEME, une éolienne tourne en moyenne 75 à 95 % du temps. Mais là encore, pas plus de risque de coupure qu’un autre fournisseur, puisque tous les Français s’alimentent auprès du même réseau électrique, géré par Enedis.

Ce qui veut dire qu’un mix 100 % vert ne sera jamais possible ? Si, à condition de veiller, comme le fait elmy, à la complémentarité des moyens de production et des implantations géographiques. Cet approvisionnement équilibré permet de répondre au mieux au caractère variable et intermittent des énergies renouvelables.

Selon l’ADEME, 95 % de la masse d’une éolienne (fondations comprises) est recyclable : le béton, l’acier et la fonte, ainsi que le cuivre et l’aluminium. Et depuis 2022, la réglementation impose un taux de réutilisation ou de recyclage des éoliennes d’au moins 90 %. Notons cependant qu’au regard de la durée de vie des éoliennes, très peu d’entre elles font l’objet d’un démantèlement.

Les premières générations de panneaux solaires étaient en effet peu recyclables. Mais cela a bien changé ! Pour un panneau photovoltaïque, c’est 85 % de ses matériaux qui peuvent aujourd’hui être recyclés, toujours selon l’ADEME. La Directive européenne DEEE impose même aux fabricants un taux de réutilisation ou de recyclage des panneaux solaires de 80 %.

Ça tombe bien, tous les fournisseurs partagent le même réseau électrique, géré par Enedis. C’est comme s‘il confectionnaient tous ensemble une énorme compote, à partir des pommes de chacun. Puisqu’à la fin on mange tous cette même compote, c’est rassurant de savoir qu’elmy fait l’effort d’y mettre des pommes bio de qualité plutôt que des pommes talées et sans saveur.